[ ma contribution pour Hercul-Press : drive.google.com/file/d/1POrp-Y378rYB8CpyT8uY4tYaxKiwxx1W/vie ] Dimanche matin. Je n'ai pas encore dormi, et le soleil brûle déjà sur la Canebière. Je sens mon corps vague plein de sueur se dissoudre dans l'effervescence de la ville. Une sorte d'excitation fiévreuse m'anime. Je mate la foule de mecs qui se déversent dans les cafés, et débordent sur le trottoir. Mes yeux sont accrochés à leur paquet, à leur jogging matinal, que j'imagine plein de cette fraîche odeur de foutre du réveil. Je voudrais y plonger la tête, plonger dans les profondeurs de leur pantalon, et me noyer dans un océan de pisse. Malgré la fatigue, je me sens tout entier orienté vers un monde de foutre et de branle. Je pourrais m'abandonner à tous les mecs que je croise, pour qu'ils m'engouffrent, et me recrachent comme de la morve. Je décide d'aller à l'étoile, un vieux cinéma porno près de la gare St-Charles -sa...